J’ai séjourné quatorze ans à Abu Dhabi et quatre ans au Sri Lanka. Ce qui m’a permis de vivre et de travailler avec des gents de culture et de croyances très différentes treize nationalités à faire fonctionner ensembles. C’est là que j’ai appris qu’en Asie, l’adverbe de refus non n’existe pas mais est remplacé par cinquante nuances de oui ! Qu’un Indien qui n’est pas un intouchable refusera (sans bien sur signifier clairement son refus) de donner un coup de balais, après avoir fini un job, Cette basse besogne n’est pas possible pour un Brahmane, ni pour un Kshatriya ou un Vaishya, même un Shudra n’acceptera pas ce travail impur, seul un Dalit (hors caste) l’exécutera sans rechigner. Au Sri-Lanka, c’est dans ma structure familiale que j’expérimente la complexité des relations interconfessionnelles : Bouddhistes, Hindouistes, Musulmans, Catholiques se croisent, sans se mélanger, chacun revendiquant son appartenance confessionnelle pars ses vêtements et son langage. Les Bouddhistes parlent Cinghalais, les Hindouistes Le Tamoul, les Musulmans ont opté pour une variante du Tamoul et utilisent aussi l’Arabe. Les Catholiques quant à eux
Inscrit(e) le 10 août 2023 • En ligne le 5 janv. 2025 à 15h26