Juin 2018. "Si Hugues Hermann, un éditeur parisien assez connu, n'a pas été satisfait par la matinée écoulée, le début de l'après-midi amorce un tournant. Carole, sa secrétaire, débarquée d'Ajaccio il y a tout juste un an, a déposé un manuscrit sur son bureau en chêne massif, et laissé un petit mot :
Monsieur Hermann, un livreur Chronopost a apporté ce manuscrit à votre intention.
Ce dernier revient du déjeuner. Il est allé dans un snack pour commander un hamburger à déguster sur place. C'est un plaisir coupable qu'il s'accorde une fois par semaine, la cause de sa bedaine au dire d'Annie, sa compagne. Au fond de la salle, le visage derrière de grosses lunettes de soleil, une femme, vêtue d'un sweat à capuche couvrant sa chevelure blonde, sirotait un jus de fruits à la paille, tout en roulant entre ses doigts une ombrelle en papier pour cocktail. Il l'a observée un bref instant, puis s'est attaqué à son pain brioché, avec gourmandise.
À présent, dans sa pièce de travail, ses yeux d'experts parcourent les premières pages du manuscrit. Il survole, découvre une belle plume, se pique de curiosité, car son propre nom comme celui de sa maison d'édition apparaissent dans l'histoire.
Assis sur son siège ergonomique, il ne peut voir cependant, d'où il est, l'ombrelle en papier plantée dans le bac de son ficus que la jardinerie a livré la semaine dernière.
Pour l'heure, Hugues aborde le chapitre 1 du manuscrit, intitulé :
Au tout commencement est la fin.
Il est 14 h 03.
Il se lève, ferme la porte de son bureau insonorisé et, en effet, c'est là que...
TOUT COMMENCE !"
***
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