D’un style simple et profond comme une longue confession, « La belle illusion » suit le chemin d’introspection de Marc, son récit des années d’enfance et d’adolescence, la fin de l’insouciance, les premières amours, les amitiés vraies, de celles que l’on n’oublie pas. Jusqu’à l’arrivée d’un drôle d’ami, celui qui lui offre l’illusion de guérir l’inguérissable -l’abandon paternel. Devenu tyrannique le faux ami ne le quitte plus, et Marc peine lui-même à le lâcher.
Ce roman est un témoignage sensible sur la difficulté de vivre et d’aimer, l’impossibilité du deuil, la culpabilité. Si la dépendance est l’enfer des âmes sensibles, elle n’est pas ici un aveu de faiblesse, mais une belle leçon d’humanité