« Une fois installée à la seule place restée vacante, un autre supplice commença pour Jasmine. Debout dans l’allée encombrée de bagages, son amant avait pris son visage de minotaure. Il l’interpella grossièrement à voix haute devant les autres passagers :
— Tu es contente de toi ? Tu t’es bien amusée à me ridiculiser ?
Jasmine tourna la tête vers le paysage qui défilait et fit mine de ne pas l’entendre. L’autre, continuait :
— Tu fais moins la fière, maintenant que t’es toute seule, hein ?
Comme elle ne répondait toujours pas, il se mit à lui donner un violent coup de pied dans les jambes, ce qui la fit vaciller contre son voisin qui s’éloigna un peu d’elle sans protester. Les gens autour d’eux regardaient la scène sans comprendre ce qui se passait, la plupart ne parlant sans doute pas français. »
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