Été 1992, Mourcoing. Une ville ouvrière marquée par le déclin de l’industrie textile et la fermeture des agences en douanes. La population tente de survivre entre chômage et désillusion. Les samedis soirs, les rues s’animent et la fête bat son plein, offrant une respiration salvatrice à l’asphyxie du quotidien.

Mais la nuit, la terreur rôde. Un homme se faisant appeler Fantômas sème la mort au hasard. Il erre dans l’obscurité, l’arme au poing. Frapper dans le dos, tuer sans motif apparent, disparaître sans laisser de traces : telle est sa signature. Après quatre tentatives de meurtre et deux assassinats, la Gendarmerie met enfin un terme à sa cavale. Derrière le masque, un adolescent de dix-sept ans. Verdict : travaux forcés à perpétuité.

L’affaire semble classée. Jusqu’à l’hiver 2015 durant lequel Fantômas succombe à une overdose en prison. Parmi ses dernières volontés, un billet troublant destiné à sa mère. Il n’était pas l’unique assassin.

Cette révélation fait ressurgir les fantômes du passé et pousse José Blanpart, gendarme à la retraite, à exhumer les dossiers oubliés. Seul, il n’a aucune chance. Il convainc alors Tom Roussel, ancien flic de la PJ, de replonger avec lui dans une atmosphère suffocante digne des polars les plus noirs.

Dans ce roman à clés, la vérité est une mélodie… en haine mineure.