Titus va mourir. Il n’a même pas dix ans mais il va mourir. Gliome infiltrant du tronc cérébral, une belle saloperie. Il en a pour six à douze mois, c’est l’oncologue qui l’a dit et il s’y connaît puisque des comme lui, il en voit mourir toutes les semaines.
Cette maladie ne va pas s’attaquer qu’aux cellules du cerveau de Titus. Elle va entraîner dans une vaste tempête sa famille, ses proches, et tant de souvenirs avec eux. Sa mère, cheffe étoilée dans un restaurant lyonnais, incapable de décrocher. Son père, cadre reconnu dans l’industrie du vin, trop cérébral sans doute. Une collègue très affectueuse et une grand-mère toxique, un gendre idéal, une maîtresse et un médecin scolaire, un fan de l’Équipe de France 98, un héritier très généreux, un chevreuil inattentif et même un serveur aux cheveux gras qui passait par là.
D’un petit cimetière près de Beaune aux Buttes Chaumont, du Luberon aux salles d’opération, Titus va embarquer tout ce petit monde dans une tornade de sentiments contradictoires, pour le pire ou pour le meilleur.
Un roman triste et beau, qui explore avec humour et espoir, mais sans faux-semblants, la maladie, l'emprise des héritages et la fragilité de l'amour.
Ne ratez pas l'occasion de lire ce livre atypique.
Les premiers lecteurs ont témoigné de la force avec laquelle il fait naître des sentiments, des espoirs, des larmes et des sourires. Et tous ceux qui l'ont lu m'ont avoué avoir tourné les pages de manière compulsive jusqu'à avoir atteint le dernier mot !