Les années passent, la vie avec elles, et si elles se ressemblent, 2017 en serait le point d’orgue. Le poème ne sait vers où diriger ses mots. Alors il force le passage : la vie devient plus dure, l’existence un combat pour survivre. Nous entrons dans ces temps de concurrence absolue : chacun pour soi au risque du naufrage des autres. La misère ne cesse de s’étendre. Nul ne peut plus se déclarer hors d’atteinte. Quelle poésie pourrait encore s’écrire sans courir le risque d’être rejetée ? Car dans ce désert, il y a Poésie et poésie. Écrire devient un acte de résistance à la soumission. Le pire avance masqué, les démons se présentent avec le visage avenant de la jeunesse. On s’y tromperait presque… Sauf qu’aux yeux de celui qui écrit se profile quelque chose d’effrayant, d’autant plus dans un contexte d’étonnante léthargie face à la destruction d’un monde où l’humain avait encore ses droits. Les machines viennent nous disputer notre humanité… À moins que la poésie, portée par le livre, ne devienne le véhicule de nos résistances amoureuses.
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