« Comment nommer cette clameur lancinante du rêve de l’embarquement qui se déclenche sur le pavé d’un port, dans les ruelles désuètes de ces lieux où sont garées les grandes caisses de fer, remplaçantes aussi dangereuses pour l’esprit que les mâtures aux pendantes voiles mal carguées d’antan. » Michel Mahey nous livre ici cet appel puissant de la Mer qu’il a ressenti, alors jeune apprenti marin après la deuxième guerre mondiale, dans un style direct et brut qui n’est pas sans rappeler les grands textes de Conrad ou Melville.