"Un texte fort" (revue Brèves) / "Envoûtante et émouvante progression" (Le Matricule des Anges) / "Touche avec beaucoup de subtilité et de douceur" (Radio Campus) / "Un texte très noir, mais un texte très beau" (Je Range Mon Bureau)

Un quadragénaire s'exile à la campagne, où il n'a jamais vécu. Par politesse, il invite ses voisins, un couple de retraités, à prendre l'apéritif. Perdu dans un environnement qu'il croyait plus simple que son ancienne vie parisienne de cadre dynamique, il se replonge alors dans les événements qui l'ont amené là. Et d'abord, ce jour où il a laissé sa femme et son fils à l'aéroport. Ils partaient en vacances...
Comment se peut-il qu'ils ne soient jamais revenus ?

Ce récit à la deuxième personne du singulier est une basse continue, une pensée lancinante qui occupe l’arrière-plan d’un quotidien brutalement privé de sens :
« Voilà le genre d’endroit dont tu avais toujours rêvé, une sorte de retraite avant l’heure, un ermitage pas tout à fait décivilisé. Mais tu ne l’avais pas imaginé dans ces conditions-là.
Seul.
Quand tu as dit au revoir à ta femme et à ton fils, avant qu’ils ne franchissent le premier contrôle de sécurité, tu ne savais pas. Tu ne pouvais pas savoir, bien entendu, même si l’on ressent toujours à ce moment précis un pincement un cœur. »

Désormais, il lui faut « vivre avec, ce qui maintenant, en réalité, signifie vivre sans ».
Sans cette femme qu'il aime encore.
Sans son fils ("Votre enfant n’était pas baptisé. Juste déclaré en mairie. Enfant républicain, citoyen. Surtout, enfant nourri, câliné, abrité, protégé. Aimé toujours. Que faut-il de plus pour faire un homme ? Sûrement pas les foutaises vaniteuses de Rudyard Kipling ! »).
Mais peut-on sortir vainqueur de l’assaut absurde du destin ?

Une œuvre qui, loin de la facilité d'un discours funèbre, touche au plus juste, jusque dans les étonnantes circonvolutions de la pensée et de ses gaietés soudaines.

Les premières pages lues par l'auteur : https://youtu.be/vxUn7AdC0x8

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