« Avec ma mère, j’ai connu les rires, les pleurs, les
situations drôles et les défis devant lesquels il faut faire
face. (…) Elle donnait sans recevoir et de cet amour qu’elle
n’arrivait pas à prendre pour rassasier son cœur et apaiser
sa douleur, elle a fait une existence. »
Le rêve du petit chien blanc est une longue trajectoire de
résilience d’un fils et de sa mère disparue, qui nous plonge
dans l’intimité d’une pensée.
Celle d’un homme reconstituant le puzzle de son passé
pour pouvoir s’en libérer et l’hommage d’un enfant à sa
mère, un regard sur le combat incessant des femmes face à
une société encore et toujours patriarcale.

Mon père était un homme politique et il a eu une emprise sur ma mère qui a donné une violence psychologique forte au moment de leur séparation.

Mon frère qui est un philosophe français qui a publié plusieurs livres en a fait la préface et il écrit notamment ceci :

"Maurice a su faire passer dans ses mots, entre ses mots, sous ses mots, tout le tissu invisible des non-dits et des sentiments par lesquels, si fermées sur elles-mêmes qu’elles puissent sembler, si exposées qu’elles soient à s’enfermer paradoxalement en elles-mêmes en se refusant elles-mêmes, et à rester